Yoga en Inde (article invité)

Amies et amis de ce blog stimulant, Namasté ! Un vibrant salut du toit du monde, où la vie est belle, simple et tranquille dans mon petit hermitage niché sur le flan d’une colline boisée, face aux grands sommets enneigés de l’Himalaya.
Merci à toi, ami Thierry, de cette invitation à écrire quelques lignes sur ce forum et bravo pour ton travail dévoué à l’éveil. Très inspirant.

J’aurais grand plaisir à lire vos remarques et commentaires, et n’hésitez pas à poser des questions, elles sont les bienvenues.

Cordialement,

Pierre Baierlé

 
 

Qu’est-ce que la conscience ?

Clés pour le nouveau paradigme

Dr Pierre Baierle

« Mais voyons, tout le monde sait ce qu’est la conscience ! » La dame est visiblement agacée par mes tentatives d’explication. Je l’invite alors à nous exprimer son savoir. Visiblement à bout, elle s’exclame : « Mais enfin, c’est évident, voyons ! La conscience, c’est … la conscience ! ».

Autre décors, autre ambiance, nous sommes dans les locaux de la prestigieuse institution qu’est l’UNESCO, à Paris, il y a quelques années, avec un groupe d’éminents scientifiques : physiciens, neurophysiologues, chercheurs sur le cerveau et humanistes, psychanalystes, psychiatres, éducateurs. Le thème du séminaire, je vous le donne en mille : « Qu’est-ce que la conscience ?».

Après trois jours de débats, présentations de la recherche de pointe, interrogations multiples, échafaudages d’hypothèses en tous genre, la conclusion qui s’impose est claire : «Nous ne savons pas vraiment ce qu’est la conscience, mais nous tentons d’en comprendre les manifestations.» (Il est révélateur de mentionner ici que la même conclusion vient d’être formulée à l’issue d’un congrès international sur le sommeil tenu à Londres récemment, dans le cadre de la très prestigieuse académie royale des sciences. Et le sommeil est, justement, un état de conscience…).

Il existe des volumes entiers de comptes rendus d’études, dont les scientifiques peuvent débattre pendant des jours, sur les différentes manifestations de la conscience, les modifications des états physiologiques associés à toute une série d’expériences subjectives pendant le sommeil, le rêve ou l’état de veille. Mais quand il s’agit de définir ce qu’est la conscience en soi… silence. On voit bien qu’il existe une conscience, qui se manifeste en divers états, mais on ne sait rien de la conscience en soi.

Le problème vient de deux faits conjoints. Le premier est que la conscience est une expérience et que la science n’est pas équipée pour comprendre l’expérience, dite subjective. Les scientifiques, embrassés par cette réalité pourtant bien présente et sans laquelle rien ne pourrait être dit, compris, vécu (car tout est expérience, même la compréhension qu’a le scientifique du phénomène qu’il étudie), ont établi une règle tacitement acceptée par la communauté (c’est le vieux paradigme). Et c’est justement le deuxième point : tout ce qui n’est pas concret, visible, mesurable, n’existe pas en soi. La conscience ne peut donc pas être considérée comme une réalité. Or tout ce qui est visible, mesurable, perceptible n’est autre que la manifestation d’une réalité, d’une énergie, d’un savoir-faire qui ne sont pas visibles, mais sans lesquels rien de ce que nous percevons ne pourrait exister. Impasse. (Ou comment contourner l’évidence et se leurrer sur la nature du réel. Peut-on dire alors que la science moderne est scientifique ? (A suivre…)

La fin du vieux paradigme

Le vieux paradigme est mort, asphyxié par ses propres limites, et sa constante violation de la logique, pour ne pas dire, de la vérité. Il y a là un mystère : comment cette vision des choses, qui ne tient pas la route, a-t-elle pu se mettre ainsi en place et trôner sur le monde, depuis des décennies, voire des siècles ? Et la grande majorité des personnes éduquées continuent d’y croire, dur comme fer. Pire, c’est devenu le paradigme du monde dit civilisé, du monde occidental, colonial et conquérant, qui s’érige en juste et éduque l’humanité du haut de sa supériorité écrasante. «Il s’agit là, en fait, d’une hypnose collective», explique Deepak Chopra.

Mais reprenons le fil de notre approche et voyons ce que le vieux paradigme dit de la conscience, d’un point de vue scientifique, philosophique, humaniste.

La conscience est le fait d’être conscient.

Il existe trois états de conscience communément connus, à la fois par l’expérience personnelle et par les observations scientifiques, états que les animaux semblent vivre tout aussi bien que nous. Il s’agit des états de veille, de rêve (ou sommeil paradoxal) et sommeil profond.

La conscience serait donc une faculté émergeant (on ne sait vraiment ni d’où, ni comment, ni pourquoi) du fonctionnement de notre cerveau.

La conscience peut être morale (la bonne et la mauvaise conscience), spatiale, temporelle, etc.

(Excellent résumé sur le site de l’Université MacGill de Montréal)

Et puis, il y a l’inconscient. Là aussi, on est dans le domaine des théories les plus aléatoires formulées par des écoles de pensées diverses, dont de nombreux aspects sont aujourd’hui remis en cause. Les pulsions basiques, voire animales de l’être humain comme explication-clé du mystère de la psyché est, bien heureusement, en train de perdre sa crédibilité.

A toutes ces approximations vient s’ajouter un problème gênant, que nous évoquions plus haut et qui est encore loin d’être résolu, c’est celui de l’objectivité et la subjectivité. Par définition, l’objet est réel, ce qui vit, le sujet est… subjectif, donc pas fiable du tout. (Le fait que la science repose sur des observations faites par des sujets, des personnes, qui interprètent les résultats de leurs observations sur la base de leur compréhension, jugement, estimations… ne semble pas troubler l’édifice scientifique pour autant.) Et pourtant, comme le remarque Einstein : « Les découvertes scientifiques naissent d’une intuition. »

Reprenons. Nous vivons donc des états de conscience. Veille, rêve et sommeil. D’où viennent-ils, ces états de conscience ? Il doit bien y avoir une source de conscience «quelque part» ? De même que nous ne pourrions pas être dans tous nos états, si nous n’étions pas, justement. Donc, il y a l’être-qui-est, comme disaient les philosophes grecs, et de cette réalité émergent les différents états d’être. Il en est de même avec la conscience. Elle est ; les états de conscience en émergent, ils passent, fluctuent, évoluent.

Rien ne peut émerger de rien

Il est un principe vieux comme le monde, formulé par les philosophes de la Rome antique, qui est le fondement de la logique. Ex nihilo, nihil fit. De rien, rien n’est produit. Si vous avez oublié de faire le plein, votre voiture s’arrête, car d’une absence de jus (de rien, donc), le moteur de votre voiture ne peut rien produire. Pas de source d’énergie, pas de mouvement, ni de chaleur, ni de transformation. Cela revient aussi à dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu, pas d’effets, sans cause. Donc, s’il y a du vivant, il y a de la vie, s’il existe des états de conscience, il doit donc y avoir de la conscience.

La logique nous invite à trouver la cause d’un effet. Quelle est donc la source des états de conscience que nous vivons. Une source de conscience… Cela paraît évident : si nous sommes conscients, c’est qu’il doit y avoir une source, un niveau de conscience sous-jacent, latent. De même pour l’intelligence. Et comme nous pouvons rire, chanter, danser, aimer, comprendre, dormir et rêver partout, même sur la lune et dans l’espace (les astronautes nous l’ont confirmé), il doit donc y avoir de la conscience potentiellement partout.

La conscience, un champ d’énergie ?

La conscience est-elle un champ d’énergie, illimité, présent partout et dont nous sommes, non pas les producteurs, mais les récepteurs… ? Comme l’électricité ? Mais en plus subtil, plus riche, plus fin, évidemment.

Nikola Tesla –scientifique américain d’origine serbe, connu pour ses travaux sur la conductivité qui ont aidé Edison dans sa mise au point du courant électrique, et qui a découvert les rayons X, la communication sans fil, le courant alternatif, et qu’on appellera «l’homme qui inventa le 20ème siècle» écrit, en 1900 : « Notre cerveau n’est que le récepteur. Il doit y avoir au cœur de l’univers une source illimitée de laquelle nous tirons notre force et notre savoir et d’où nous vient notre inspiration. Je n’ai pas pénétré en ce cœur, mais je sais que cette source existe. »

  

Vers un nouveau paradigme

Deux phénomènes essentiels ont marqué l’évolution de la pensée humaine et engendrés des expériences, puis une compréhension nouvelle de la conscience, formant ainsi la base du nouveau paradigme.

Le premier est l’avènement de la physique quantique, et la découverte du fameux «principe d’incertitude» formulé par Werner Heisenberg (qui a lui valu le Prix Nobel en 1932). Le dit-principe (au nom merveilleux, pour une théorie scientifique ! expression modifiée plus tard par Heisenberg en «principe d’indétermination», mais la formule était lancée et rien ne l’arrêtera ; elle est encore utilisée de nos jours par les physiciens), démontre que la position et la vitesse d’une particule ne peuvent être déterminées avec précision. Mais les implications de ces observations-découvertes ont une dimension plus vaste. Elles montrent, qu’en fait, le résultat d’une observation dépend de l’observateur, et que toute observation d’un phénomène modifie le dit-phénomène, ou le fige. L’observation n’est pas la réalité du phénomène observé, mais nécessairement une réduction. En d’autres termes, on voit ce que l’on cherche à voir. Et quand nous étudions un phénomène, ce que nous percevons est un cliché instantané, figé, d’une réalité qui, elle, est fluide.

Magritte. Le principe d'incertitude

L’observation ne permet donc pas une image complète, suffisamment détaillée et précise de la réalité. Quand vous montrez une photo de votre petite amie à un copain en lui disant «ça, c’est ma copine !», vous réduisez la réalité à un concept. Réduire la réalité vivante, complexe, fluide, consciente, créatrice d’un être à quelques couleurs synthétiques sur un bout de carton, ou à une collection de pixels sur un écran, ce n’est évidemment pas … la réalité. (Cette découverte illumine par ailleurs un problème majeur de la science moderne, qui a créé des modèles pour tenter de comprendre la réalité, et qui en est venue à prendre ces modèles pour la réalité.)

   

« Cours camarade, le vieux monde est derrière toi ! »

Le deuxième phénomène-clé qui ouvrit résolument la brèche est l’éclatement qui s’est produit dans les années soixante. Le rejet du vieux paradigme par un grand nombre d’individus, principalement des jeunes de milieux éduqués, le déferlement des drogues expérimentales, dont le LSD, permit à un grand nombre d’individus de faire l’expérience d’états modifiés de conscience. Mais le vrai tremplin fut ce qui suivit dans un deuxième temps, avec l’arrivée en Occident de maîtres enseignant des pratiques issues des traditions orientales, les techniques de méditation.

En quelques années le nombre de personnes pratiquant la méditation se compte en centaines de milliers, les témoignages d’états de conscience différents abondent et les scientifiques ont à portée de main un grand nombre de sujets disponibles pour la recherche. Les études se multiplient. Les scientifiques se penchent sur ce phénomène, analysent les effets de la méditation et en arrivent à la conclusion qu’il existe un quatrième état de conscience majeur, en plus de trois autres états communément connus (veille, rêve, sommeil), qu’ils appellent l’état « d’éveil au repos », ou «conscience transcendantale», en reprenant la terminologie de la science védique de l’Inde antique.

Il faut dire qu’au centre de ce nouvel élan de conscience se trouve un maître indien exceptionnellement brillant, Maharishi Mahesh Yogi, dépositaire de l’enseignement des maîtres védiques. Physicien de formation, il est bien conscient du paradigme en vigueur. Il encourage d’emblée les scientifiques à étudier les effets de la méditation sur le corps et l’esprit des méditants, puis sur l’environnement. Plus de 650 études de haut niveau, effectuées dans quelque 120 instituts de recherches indépendants de par le monde, sont publiées en quelques années. Un phénomène sans précédent. La technique de méditation qu’il enseigne vient en droite ligne de la sagesse védique, elle est universelle, simple à apprendre et à pratiquer, entièrement naturelle et sans effort. Ses effets sont profonds.

La recherche met en évidence un point très clair : les techniques de méditation ne sont pas identiques, ni n’ont les mêmes effets sur le système nerveux. Des années plus tard, la méta-analyse de tous les résultats d’études le montrera clairement. (Voir à ce propos, cet article.)

  

Les expériences personnelles d’un grand nombre de sujets, corroborées par les expériences des anciens sages, archivées dans les annales védiques, et le résultat de plusieurs années de recherche scientifique rigoureuse permettent d’affirmer sans l’ombre d’un doute qu’il existe effectivement un quatrième état de conscience, clairement distinct des états de veille, rêve et sommeil. La conscience «pure», ou transcendantale, est une réalité établie. Voilà qui révolutionne notre compréhension de ce qu’est la conscience. En effet, lorsqu’un sujet en méditation profonde transcende, c’est à dire qu’il, où elle vit consciemment une expérience d’être dans un grand bien-être, au-delà de la pensée, sans conscience spatiale, ni temporelle, il, où elle vit une expérience d’être en soi. Une expérience d’être une totalité d’être, non-limité pas le corps, ni pas l’environnement. Une expérience de joie puissante. C’est l’expérience du quatrième état majeur de la conscience. «L’expérience de la totalité est sans aucun doute la plus authentique des expériences spirituelle», dit Carl Gustav Jung.

La vérification objective suivra rapidement, grâce aux travaux de pionniers comme le californien Robert Keith Wallace, qui fut le premier à publier une thèse sur les effets neurophysiologiques de la méditation. Voir les références de la recherche.

L’hypothèse qui s’impose est donc clairement que la conscience est, elle existe en soi, comme le champ quantique existe en soi, sans autre source que lui-même. L’étude des enseignement et des récits d’expériences de conscience décrit au fil des millénaire confirment cette hypothèse, et renverse littéralement notre compréhension. On réalise alors que ce n’est pas le cerveau qui crée la conscience, mais bien la conscience qui crée le fonctionnement neuronal, par l’interaction que nous avons avec elle. La conscience est donc enfin reconnue comme étant une réalité en soi.

Conscience et champ quantique

Plusieurs scientifiques, dont l’équipe du Professeur John Hagelin, à la pointe de la physique quantique, posent alors la question : « la conscience serait-elle le champ quantique ?» (Entendez par là, cette réalité ultime, omniprésente, source de toutes les forces et de toutes les lois de la nature, qui est le fondement de la physique contemporaine). Et de répondre par la plus belle formule scientifique qui soit : « La théorie est si élégante qu’elle est sans aucun doute correcte ».

Hagelin et ses collègues, dont le Professeur Philippe Gallois, de Lille, Neurophysiologiste français de renommée internationale, auteur de nombreuses études sur le fonctionnement du cerveau, ont aussi exploré les enseignements de la tradition védique, qui est la plus ancienne et sans aucun doute la plus riche tradition de connaissance qui soit au monde. Ils y découvrent une connaissance à la fois identique, mais aussi exceptionnellement avancée des mécanismes créateurs au sein du champ quantique, comme une clé du fonctionnement de la nature. Le graal de la quête scientifique.

Le Véda, mot sanscrit signifiant : « connaissance, science, savoir, savoir-faire et savoir-être » est un trésor de connaissance authentique, aux sources du patrimoine de l’humanité. Le caractère unique du Véda est qu’il est clairement reconnu comme étant nityam, et apaurusheya (en sanskrit), littéralement : «hors du temps», et «non-créé par l’humain». On pourrait dire qu’il est, de toute excellence, le mode d’emploi de l’être humain, créé par l’énergie créatrice de la nature, fruit de l’intelligence cosmique et biologique du vivant et de la vie en soi.

Le pas suivant dans l’évolution scientifique serait donc bien de reconnaître qu’il existe une réalité fondamentale, un champ quantique de pure conscience, potentiel infini qui crée à partir de lui-même, qui contient en son potentiel illimité toutes les qualités possibles, dans une dimension fondamentale. Ce champ est la source de toutes les forces et de toutes les lois de la nature.

« Quiconque a un tant soit peu d’intelligence peut comprendre que si nous pouvons accéder au champ d’énergie fondamental qui est la source de toutes les lois de la nature, d’ouvrir notre conscience à la conscience cosmique, universelle, tout devient alors possible, en harmonie avec les lois de l’univers. » John Hagelin.

Un nouvel âge

Nous sommes donc des êtres de conscience, qui vivent une expérience dans la matière du corps et de notre environnement. Nous ne sommes pas des singes ayant acquis une conscience en descendant de leur arbre, par le hasard et la nécessité, mais bien des êtres de conscience ayant pris corps. Il y a une logique au vivant. Nous sommes des êtres de connaissance.

Notre individualité repose sur une constitution psychophysiologique raffinée, avec ses caractéristiques et son histoire personnelle, son bagage. Et nous aspirons à davantage de conscience, à une vie plus intense, à plus de force, de puissance et de bonheur. La conscience est à la fois notre source et notre but ultime. De même que toute structure naturelle évolue toujours vers un niveau supérieur, nous évoluons naturellement vers la conscience éveillée, la liberté. Dans la joie d’être, tout simplement.

Les clés pour le nouveau paradigme

Elles découlent naturellement de cette connaissance. Nous y reviendrons dans le deuxième volet de cet article. (A suivre, donc, tout prochainement.)

 
 

Pierre Baierlé, Docteur en Science védique, auteur du livre «Ayur-véda, Science de la joie».

Pierre vit en Inde, dans l’Himalaya. Chaque année, il anime une retraite yoga et méditation dans un ashram sur les bords du Gange. Vous pouvez le contacter via le site.

 
 
 
 
 
 
 

 
 

Commentaires

commentaires

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  1. Jean-Louis Nancy’s avatar

    Lire ce superbe article revient à boire directement à la source et c’est une expérience très rafraîchissante. Merci Pierre!

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  2. Jean-Louis Nancy’s avatar

    Merci Pierre pour ce superbe article, profond, précis, simple et d’une grande clarté que je n’hésiterai pas à faire suivre à mes amis, méditants et non-méditants.
    Jai Guru Dev
    Jean-Louis

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  3. dupraz christine’s avatar

    Merci! Tellement court et efficace 🙂

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  4. schuh’s avatar

    pardon pour les fautes .il n’y a qu’une seule façon pour que la conscience pure devienne une réalité ;il faut en faire l’expérience.comment connaitre le gout de la fraise ,comment expliquer ce gout ?le seul moyen est de la gouter youpi salut a tous

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    1. Pierre Baierlé’s avatar

      Bien dit!

      Le but de tout enseignement n’est-il pas de nous éveiller à l’expérience ?

      Alors, jouissons pleinement de cette délicieuse fraise, hmmm… divine !

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    2. Standaert Pascale’s avatar

      Namasté

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    3. Standaert Pascale’s avatar

      Merci Pierre pour cette transmission.
      Elle est claire (et éclaire) construite et ouverte.
      Comme une main qui guide celui qui est dans la pénombre et l’amène doucement vers la Lumière.
      Ta transmission est multiple: elle s’adresse à différents niveaux de compréhension. C’est une richesse.
      Par delà tout ça, comme aux cimes himalayennes, ce que je sens, c’est ton coeur, ouvert. Ton esprit tranquille. Le tout couronné d’une Joie permanente.
      Percevoir tout ceci à chaque fois me met en énergie joyeuse moi aussi.
      Merci Pierre d’Etre qui tu es.

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      1. Pierre Baierlé’s avatar

        Merci la vie ! Et gloire à ceux qui nous éclairent le chemin. Ce chemin de conscience qui va d’ici à ici.

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      2. Blaise Savoye’s avatar

        Comme a l’habitude, c’est juste parfait!
        Merci pour toute cette connaissance que tu partages avec tant de simplicité

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        1. Pierre Baierlé’s avatar

          Merci à toi pour ta présence et ton amitié, dans ce bel élan d’unité qui nous porte

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        2. Darrigade jluc’s avatar

          Superbement écrit, accessible et léger …comme l’air himalayen!

          Félicitations Pierre pour tout ce que tu entreprends! Ce blog devait exister!

          jluc

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          1. Pierre Baierlé’s avatar

            Merci, cher ami, pour ce gentil commentaire et tes encouragements, une grande joie d’être ainsi en contact et de nous sentir tous ensemble dans cette belle aventure!

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          2. Nadine’s avatar

            Merci Pierre et Thierry ! infiniment.

            voila quelques commentaires, et suis bien sûre ouverte et prête à accueillir du nouveau …

            > « Nous sommes des êtres de connaissance »
            L’image que je m’en fais, est que nous sommes des instruments au service de la Conscience qui fait, par notre intermédiaire, l’expérience de se connaître…. en conséquence, nous en sommes, essentiellement, les « observateurs privilégiés »….. « privilégiés » en la position de l’Etre qui alors expérimente effectivement « la joie, tout simplement »…. la condition est le passage de l’ego à l’Etre !

            > « Tout devient alors possible, en harmonie avec les lois de l’univers »…
            peut-être je me trompe… mais j’entends beaucoup ce crédo un peu partout et je ne sais pas si j’entends cette invite comme il convient de l’entendre…. ?
            Tout devient possible à qui ? à la volonté personnelle égotique ou à l’Etre (le qui je suis vraiment) ?
            Ma position est peut-être trop radicale et fermée… je serai ravie de dépoussiérer… 😉 !

            Je suis tentée par une « petite virée » en Himalaya…
            Namasté,

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            1. Pierre Baierlé’s avatar

              Aux deux, l’un n’étant que l’expression limitée de l’autre.

              Le premier est limité, mais il est notre véhicule pour être dans ce monde et il ne demande qu’à s’ouvrir à l’autre, à l’infinie présence de l’Être, qui est sa source et son but ultime.

              Donc, pas de conflit, pas de problème, juste un bel élan vers la totalité, dans la joie d’être, évidemment.

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            2. Pierre Baierlé’s avatar

              Qui connaît l’Être devient l’Être, dit le Véda.

              Fabuleux.

              Répondre

              1. Nadine’s avatar

                ah oui Namasté Pierre, merci, c’est magnifique, la réponse m’est très utile !
                la formulation est une vraie révélation pour moi, une façette qui manquait à ma panoplie….
                Ainsi, je vois clairement qu’Il suffit de les distinguer, d’être en recul et ensuite les laisser s’exprimer selon leur nature, leur rôle….!
                in fine tout est l’Etre… ! ah ça me libère d’une crainte et d’une résistance énorme !!!! MERCI totalement !
                et Merci Thierry pour cette grâce himalayenne !!!!
                Plein de Joie pour tous !
                merci, merci, merci

                Répondre

                1. adminblogbug’s avatar

                  Merci Nadine pour votre chaleureuse participation!

                  Répondre

                2. Pierre Baierlé’s avatar

                  Bienvenue, chère Nadine, un plaisir de partager la connaissance avec toi et tous les lecteurs, lectrices de ce blog.

                  «Une goutte de ce nectar (cette connaissance) libère des doutes et de la peur»., dit tel Véda

                  En tout amitié,

                  Namasté

                  Répondre

                3. Sosefo Sept’s avatar

                  Merci pour cette présentation… très intéressante. je l’apprécie à juste titre… Parler de conscience est bien vivre en conscience est mieux… Nous nous trouvons donc à ce jour comme au tribunal… Vivre en son âme et conscience… C’est là et seulement là que nous saurons par expérience ce qu’est la Conscience. Qui nous sommes ! Amitiés à tous les chercheurs…

                  Répondre

                4. Hernan ALDANA’s avatar

                  Les rayons X ont été découverts en 1895 par le physicien allemand Wilhelm Röntgen, qui a reçu pour cela le premier prix Nobel de physique ; il les nomma ainsi car ils étaient d’une nature inconnue.

                  Répondre

                  1. adminblogbug’s avatar

                    « En 1895, Wilhelm Röntgen reproduit l’expérience à de nombreuses reprises en modifiant ses paramètres expérimentaux (types de cibles, tensions différentes, etc.). Le 8 novembre 1895, en se basant sur les travaux de Tesla 4 il parvient à rendre luminescent un écran de platinocyanure de baryum. » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Rayon_X ) 😉

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                    1. Pierre Baierlé’s avatar

                      Merci pour ce commentaire et cette précision. Mais tout cela, c’est le vieux paradigme, Messieurs, allons joyeusement de l’avant !

                      Répondre

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