La peur de la mort

Le grand Jean Bouchart d’Orval qui me réveille dés que je l’écoute ou le lis. c’est immédiat à chaque fois. Le voici ici dans ce montage qui j’espère vous inspirera également et dont je remercie grandement l’auteur.

 

 

« On n’est pas fait pour vivre aussi petit que ça. On est immense, on est sans borne…

…On se révolte facilement contre la dictature des autres, mais on laisse faire le dictateur qui est constamment à l’œuvre ici (dans notre mental)…

On s’est mis à vivre par habitude, alors qu’on est fait pour vivre dans l’éclat, dans la beauté, en quelque chose qui est sans limite…

…On est en train de manquer le plus beau de la vie pendant qu’on s’inquiète de petites choses, minuscules, microscopiques…

…S’inquiéter, c’est le fait de la pensée, la pensée petite, la pensée frileuse, qui a peur. Et toutes les peurs sont une seule peur, la peur de la mort, la peur de ne pas être en existence, qui est très réelle mais qui est fondée sur un imaginaire, l’imaginaire d’être quelqu’un…

…Ce n’est pas important de savoir ce qu’il se passe après la mort, on a juste à savoir ce qu’il se passe actuellement, ça suffit, parce que c’est la même chose…

…si vous savez exactement ce qui est en jeu maintenant, vous savez ce qui est jeu tout le temps. Si vous voulez savoir si le riz est cuit, vous n’avez pas besoin de vider la casserole, vous goûtez à un ou deux grains et ça suffit. Si vous connaissez la vraie nature d’un seul élément du rêve, vous les connaissez tous, c’est le rêveur. Il n’y a pas un seul élément du rêve qui est séparée d’un iota de la conscience du rêveur… »

 

Personnellement, je pense que la peur de la mort est néanmoins enracinée aussi dans le corps (les gènes?). Mais je ressens quand même que je me « décontracte » doucement par rapport à celle-ci. Le nombre croissant d’êtres chers décédés y participe peut-être (par le fait de désirer les rejoindre (?)), mais également et de plus en plus souvent le ressenti grandissant du caractère effectivement illusoire de la mort. En fait, cette « décontraction » est présente quand je suis ami avec la vie, c’est à dire avec moi-même, et que je prends conscience de la splendeur de l’instant.

Et vous? Avez-vous peur de la mort? Comment la vivez-vous?

 
 
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  1. hijo’s avatar

    Pour moi, la mort est c’est l’autre versant de l’existence. la face cacher de la vie qui échappe à nos 5 sens. Mais j’aime à penser que l’ on continu a vivre mais autrement. tout dans la nature se renouvelle, se recycle, en se décomposant on nourri d’autre créature dans lequel nous faisons partie. Si nous ouvrons notre conscience, nous comprendrions que nous faisions parti d’un tout. que tout les élément sont en nous. Quand j’ai peur de la vie, c’est guerre différent que d’avoir peur de la mort. Chaque fois que j’accepte de changer je ne suis plus le même et je renais. alors la vie et la mort se confondent.

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  2. Nadine’s avatar

    J’aime la VIE et je me suis bien faite à l’idée qu’elle est éternelle….
    En ce sens que ma véritable identité est la Conscience, c’est elle qui me fonde…. et ne dépend pas de la manifestation…

    Que cette conscience peut décider de se manifester ou non… dans des conditions appropriées pour son évolution : naissance – nombreuses prises de conscience – puis mort)

    Non je n’ai pas peur de la mort… elle arrivera au moment où la conscience qui me fonde, l’aura choisi … en sa plus grande cohérence…
    Je pense perso que l’on meurt quand l’ Etre-Conscience l’a choisi…. quand les conditions de la manifestation dans laquelle nous vivons ne peut plus rien lui apporter les prises de conscience requises pour son évolution…. alors elle décide de changer ces conditions….. et va prendre une nouvelle forme dans un contexte autre …. et voila tout, … en attendant je me réjouis de l’aventure de la conscience…

    Quant à la disparition des êtres qui me sont chers…. j’essaye de ne pas être égoïste et considère qu’ils sont partis pour pouvoir continuer à célébrer la VIE dans les conditions nouvelles requises… et en continuant à célébrer moi-même la VIE, l’autre n’y est forcément pas séparé… je l’inclus… même si je ne le vois plus !
    Joyeuse Vie à tous !

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  3. leveille’s avatar

    LA mort n existe pas, le verbe mourrir ne peut se conjuger au present,au futur certes,mais pas au present
    la disparition, n est pas la mort, ce n est que l absence , nous perdons de vue quelqu un… est il mort ou en vie?? nous ne savons que repondre
    un etre est devant nous immobile il dort ou il est mort??
    Quand a ma mort ce n est que le passage que je ne saurais jamais , car je ne peux dire , je suis mort, je peux dire je vais mourir, je suis en train de mourir mais cela s arrete a cela.
    LE contraire , de ceci c est l immortalite charnel, combien d entre nous, voudrez ceci??
    Il reste donc la mort comme solution
    avec un coté aléatoire, ce qui solutionne tous les problémes, et nous rend tous (humains )egaux!
    bonne journee a tous

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