Le jugement n’est ni bien ni mal. Pourquoi faudrait-il s’en débarrasser? En lui se trouve un trésor à découvrir avant de le laisser éventuellement aller. On  peut le découvrir une fois qu’on arrête de juger le jugement (dans le sens « le fait de juger » ou la « jugementatlité » selon le traducteur) ce qui par ailleurs lui donne moins de pouvoir puisque son pouvoir est basé sur le bien et le mal.

Merci Gangaji et au traducteur pour cet éclairage précieux!
(Cliquez sur « CC » en bas à droite de la vidéo pour voir les sous-titres)

Le jugement fait partie de la condition humaine et est reliée à la notion de survie (de l’ego) qui amène notamment à penser que « je dois être meilleur que l’autre ».

Toutes les guerres, tous les conflits sont spirituels (en rapport une volonté de domination d’un esprit sur un autre).

Il n’y a rien de mal avec « faire le mal », rien de bien avec « faire le bien ».

Voire l’utilité du « fait de juger », sans vouloir s’en débarrasser ou le recouvrir, en le rencontrant directement par le fait d’être « le fait juger » (sans le juger) pour ultimement découvrir qu’il n’a pas d’importance puisqu’ irréel.

Juste voir la perspicacité de réaliser cela et oublier afin de pas en faire une motivation pour continuer à juger car dès que la conscience se dissipe, l’ego revient et récupère cela aussi à son compte.

Il n’y a donc rien de bien non plus avec « le fait de juger »; ce n’est pas une question de bien ou de mal, c’est une question de processus de jugement et de ce que cela recouvre et de ce qui le sous-tend et qui est juste une stratégie de l’égo.

Cette stratégie est découverte dans la volonté de regarder et d’accepter ce phénomène du jugement.

L’ouverture est dans l’investigation.

Toute personne que je rencontre est l’approfondissement de moi-même.

Pour réaliser la vérité de la vraie liberté.