Merci à connaissancessansfrontieres.net pour la traduction et à Guy Finley pour le message.
« L’absence de peur se manifeste chez celui ou celle qui a compris que tout ce qui lui arrive arrive pour lui permettre de grandir en tant qu’individu…« 

« …Quand la vie semble nous prendre quelque chose, elle nous donne en réalité l’occasion de découvrir qu’à l’intérieur de nous il existe déjà un quelque chose qui est prêt à s’ouvrir et fleurir, qui est prêt à murir pour donner naissance à un nouvel état d’être qui ne s’accroche plus obstinément à ce qu’il redoute de perdre.

Il faut du courage pour être libre parce que nous sommes tellement habitués à avoir peur.

La plupart des gens n’ont pas la moindre idée du temps qu’ils passent à rechercher des choses susceptibles de les débarrasser de leur peur. Ils n’ont pas la moindre idée du temps qu’ils passent à vouloir protéger des acquis qui sont pourtant la source même de leur peur.

Le courage d’être libre s’avère nécessaire chaque fois que la personne se rend compte qu’il lui faut renoncer non pas à telle ou telle chose qui lui procure un sentiment de bravoure mais qu’il lui faut renoncer plutôt à sa propre nature conditionnée. Une nature attachée et dépendante de ces choses qui créent la peur.

Votre nature originale est dépourvue de peur. Elle est l’espace même, la liaison même. Une liaison qui comprend qu’un évènement ne peut se produire qu’en liaison avec un autre évènement. Et justement la peur ne peut surgir que quand elle réussit à nous dissimuler toutes les belles possibilités que nous avons et à les remplacer par des singularités, des petites croyances sans rapport les unes avec les autres et auxquelles nous nous accrochons pour nous sentir en sécurité.

…Sans liberté, comment une personne peut-elle connaître la beauté, et sans beauté, à quoi sert la liberté?…

… Ce changement exige que nous soyons présents à ce qui est en train de se passer en nous au moment même où nous parlons.

… lorsque nous nous éveillons à l’idée qu’il suffit d’être présent, qu’il suffit de délaisser ce qui nous cause des crispations, nous accédons à un nouveau monde, un monde où la peur n’existe pas grâce à cette nouvelle façon de voir qui est entièrement intemporelle. »

 
 
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